![]() aaaLe 3 février, nous célébrons la mémoire du Saint et Juste SYMEON le THEODOQUE ("celui qui a reçu Dieu") et de la Prophétesse ANNE ![]() aaaLa Prophétesse Sainte Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser, était âgée de quatre-vingt-quatre ans. Après la mort prématurée de son époux, elle avait passé toute sa vie dans le Temple,» dans l'espérance de l'avènement du Sauveur. Si le vieillard Syméon était la figure vivante du vieil Israël, de l'Ancienne Alliance, qui attendait la venue du Messie pour disparaître et laisser la place à la lumière et à la vérité de l'Evangile, Sainte Anne représentait, quant à elle, le modèle des saintes veuves, des vierges et des moines, qui se détachent de tout soucis du monde pour demeurer en permanence dans le Temple du Seigneur, en offrant leurs jeûnes, leurs hymnes et leurs prières, dans l'attente ardente de la venue du Sauveur. Et quand, comme Anne et Syméon, ils auront vu des yeux de leur coeur et touché par leurs sens spirituels le Christ venu habiter en eux, ils annonceront alors à tous les hommes, avec joie et assurance, que le Sauveur ne cesse de venir en ce monde : « Lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël son peuple » (Luc 2:32). 1. Cette tradition a une valeur plus symbolique que réelle, puisqu'elle suppose que Syméon avait atteint au moins l'âge de 270 ans à l'avènement du Sauveur. Elle est rejetée par Saint Nicodème et la plupart des Pères, nous la transmettons cependant ici, car elle évoque de manière imagée l'interprétation orthodoxe de cette Prophétie d'Isaïe, si déformée par l'exégèse rationaliste. Selon d'autres, Syméon aurait été le fils d'Hilèl et le père de Gamaliel, le très sage maître de Saint Paul (Actes 22:3). La tradition la plus autorisée rapporte cependant qu'il n'était ni Prêtre, ni pharisien, mais un homme juste et pieux, âgé de 112 ans. ![]() |