![]() Le 14 février, mémoire du vénérable SYMEON (Némanja) le MYROBLITE, fondateur du Monastère de CHILANDAR1 ![]() Au cours de son règne il dut affronter ses frères rivaux et subit l'emprisonnement pour la cause de l'Orthodoxie. Mais grâce à sa foi inébranlable et à l'assistance visible du grand-Martyr Georges, il put remporter la victoire sur ses ennemis. Il réunit alors un synode pour débarrasser le pays de l'infâme hérésie des bogomiles. Avec l'aide de son épouse, Anne, il fît construire de nombreuse églises et monastères, et fit de riches donations aux grands sanctuaires du monde Chrétien. Lorsqu'il eut affermi l'indépendance de son état à l'égard de Byzance et assuré la bonne organisation de l'Eglise, il suivit l'exemple de son fils Rastko-Sabas et reçut l'habit monastique au Monastère de Studenitsa (1199), sous le nom de Syméon, pendant que son épouse se retirait dans un couvent en prenant le nom d'Anastasie. Au bout de deux années il alla rejoindre son fils sur la Sainte Montagne, au Monastère de Vatopédi, et devint son humble disciple, en imitant, autant que lui permettait son âge, le zèle de Sabas pour la prière. Ils contribuèrent tous deux à l'embellissement du monastère; puis, après avoir acquis les ruines de Chilandar, ils fondèrent ce beau et grand monastère qui devait rester le berceau de la culture serbe. Huit mois seulement après leur installation à Chilandar, Syméon tomba malade. Il appela son fils Sabas, lui fit de touchants adieux, et lui demanda de le revêtir de ses vêtements funéraires et de l'étendre à même le sol sur la cendre, en posant sa tête sur une pierre. Il convoqua alors tous les moines, leur demanda pardon et, les yeux fixés sur l'icône de la Mère de Dieu, il remit son âme à Dieu, en disant : « Que tout ce qui respire loue le Seigneur ! » (Ps. 148). Cétait le 13 février 1200. ![]() 1. Pour plus de détails, cf. la notice de St Sabas, le 14 janvier. 2. Outre St Etienne-Syméon, son épouse, son fils Sabas (14janv.), son autre fils et successeur sur le trône Etienne II le Premier-Couronné devint lui aussi moine et est honoré comme Saint (cf. 24 septembre). Le fils de ce dernier, Etienne III devint lui aussi moine. ![]() |